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CHRONIQUE DU FESTIVAL
JAZZ POURPRE
EN PÉRIGORD 2021

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Cette année pour la première fois, le Festival Jazz Pourpre en Périgord a laissé passer le temps des cerises pour se vêtir de la pourpre de la vigne, qui fort heureusement lui va très bien au teint et même, pourrait-on dire, lui colle à la peau.
C’est un festival populaire, on y vient pour sortir, se rencontrer, se restaurer, côtoyer les musiciens à la buvette et aussi danser, en écoutant de la musique, mais pas n’importe laquelle, du jazz !

Le dimanche, la machine repart à 12 heures, avec un apéro-jazz et un déjeuner-jazz animés par The Lukas Koeninger Trio (Lukas Koeninger, piano – Maxime Roger, basse – Cédric Rivière, batterie). Du très bon Boogie-Woogie pour se remettre dans le tempo.

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Après-midi « récréative » en extérieur avec la Banda du Trèfle Gardonnais dirigée par Christophe Rougier. Cet orchestre de rue local, composé de 25 musiciens et musiciennes, crée une ambiance très festive sous le soleil radieux, avec des reprises de jazz, de pop et de rock, sans oublier le traditionnel Bella Ciao repris en cœur par le public.

Suivent ensuite deux concerts de haute tenue dans des genres totalement différents.

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En quartet, le saxophoniste Francis Bourrec taille devant nous le diamant brut du jazz bop.

En trio, le pianiste Rafaël Dato (Antoine Leiser, basse – Timothée Garson, batterie) nous donne la primeur sur scène de son nouvel album So What’s Next, compositions originales mélangeant Jazz, Pop/Rock et Musique de Film/Néoclassique ainsi que  quelques arrangements de standards de Pop/Rock et de Jazz. Nous avons aimé cette musique sophistiquée, contemplative, voire introspective.

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Il est 19h30, les festivaliers se pressent déjà devant les stands des restaurateurs avant de s’installer aux tables soit à l’extérieur, soit dans le chapiteau.

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C’est l’heure du dîner-jazz accompagné, dans une ambiance très cabaret, par Lua Nova Duo (guitare-voix). La voix sublime de la jeune chanteuse brésilienne Kamila nous agrippe de sa bossa nova envoûtante.

La clôture de cette 17ème édition du festival a été confiée sans hésitation au groupe Clopin-Clopants Quartet (Sarah Longo, vocal – Paul Robert, sax – Noam Lerville, guitare – Gabriel Midon, contrebasse – Bruno Marmey, batterie) qui nous a entraînés « Back to the 30’s » et fait réentendre Ella Fitzgerald, Sarah Vaughan, Billy Hollyday, au grand plaisir des danseurs.

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À 23h30, les derniers festivaliers s’en vont, les lumières du « village » s’éteignent une à une. Les bénévoles de Jazz Pourpre empilent les chaises et rangent la buvette, demain matin tout ce matériel sera enlevé, le chapiteau et les stands démontés et la place Gambetta de Bergerac reprendra à regret sa fonction de parking. Jusqu’à l’année prochaine à nouveau en Mai, au temps des cerises.

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Chronique de Jean-Jacques Cholbi.

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